Arielle, Sabine et Sylvie

3 boosteuses et bougeuses seine-et-marnaises
Qui peut mieux comprendre une femme entrepreneure qu'une autre femme entrepreneure ? C'est ce qu'explore "Bouge ta Boîte", un réseau business pour les femmes entrepreneures. La Seine-et-Marne compte 3 Cercles locaux de ce réseau dont la vie est rythmée par beaucoup d'échanges autour de problématiques communes, de découvertes métiers et de recommandations business pour rayonner sur son territoire. Direction Chelles, Fontainebleau et Melun à la rencontre des 3 boosteuses des cercles !
photo arielle sabine sylvie

Lorsque le succès de chaque femme peut en inspirer une autre… Lorsque les femmes s’encouragent et deviennent plus fortes… L’entraide et les synergies qui en ressortent permettent toutes les audaces, et surtout, toutes les réussites. Le réseau national Bouge ta Boîte en est la preuve. Sa vocation ? Aider les femmes entrepreneures à développer leur potentiel et à accroître leur chiffre d’affaires. Le réseau fonctionne grâce à des cercles de 10 à 20 femmes d’horizons différents qui se réunissent pour échanger, « brainstormer » et s’entraider. L’essence même de cette dynamique collective : démontrer que le sens et le business vont de pair et qu’en s’affirmant et en se recommandant les unes les autres, tous les moyens sont possibles pour aller plus loin dans son activité professionnelle. Ici, les entrepreneures réinventent l’inconscient collectif pour en finir avec cette idée selon laquelle les femmes n’osent pas.

En Seine-et-Marne, trois Cercles Bouge ta Boîte se sont installés à Chelles, Fontainebleau et Melun. Les cheffes d’entreprises à leur tête pour six mois sont les « boosteuses », tandis que les membres du Cercle sont les « bougeuses ». Vous l’aurez compris : le mouvement est de mise ! Nous avons rencontré les 3 boosteuses Arielle, Sabine et Sylvie. Trois cheffes d’entreprises enthousiastes et positives qui ont accepté de nous partager leur envie de faire grandir leur business grâce à cette énergie commune.

Parlez-nous de vous et des cercles « Bouge ta Boîte » de Seine-et-Marne ?

Arielle: Je suis Arielle Lemony. je suis la boosteuse du Cercle de Chelles qui a été créé en plein confinement en mars 2020. J’ai été à l’initiative de l’ouverture de ce Cercle qui a fait ses débuts en digital uniquement car la crise sanitaire ne voulait pas dire que tout devait s’arrêter. La vie du Cercle fait que le nombre de membres évoluent. Nous avons eu jusqu’à 11 membres dès le démarrage. Je me suis lancée dans l’entrepreneuriat en 2018, après une carrière de salarié. J’étais manager dans un groupe d’assurances (mon dernier poste sur les dix dernières années) et mon constat a été le suivant : lorsque l’on est entrepreneur, on est isolé face à ses difficultés, mais aussi à ses doutes. Alors qu’on a aussi envie de partager ses joies, ses succès. Il est important pour moi de rompre cet isolement. D’autres personnes sont passées par là avant nous, donc l’idée de ce cercle est de pouvoir profiter de cette intelligence collective, pouvoir aussi se soutenir en cas de difficultés, en cas de doute et se conseiller les unes et les autres. C’est une grande force de soutien. Quand on est entrepreneur, savoir s’entourer est primordial. Puis, bien entendu, l’idée aussi est de trouver de nouveaux clients ou partenaires pour développer son activité. Aujourd’hui, on recrute de nouvelles membres pour le Cercle de Chelles.

Arielle a également deux activités : je suis coach en développement personnel où elle accompagne des femmes et elle est agent mandataire en assurances pour le groupe AXA.

Sabine : Je suis Sabine Equine, opticienne à Fontainebleau et je n’ai pas le même profil de carrière. J’ai été salariée il y a vingt ans pendant quatre ans. Je suis à mon compte depuis 20 ans maintenant. Le cercle de Fontainebleau est ouvert depuis deux ans et demi et compte maintenant 14 membres. Je n’ai jamais fait partie de réseau et là, je trouvais intéressant d’ouvrir un peu mes horizons parce que finalement, quand ça fait maintenant 20 ans qu’on fait la même chose, on est un petit peu dans le train-train. Je trouvais vraiment intéressant de rencontrer d’autres gens, de découvrir d’autres problématiques… qui peuvent être finalement les mêmes que moi, même si on n’est pas dans la même activité. Et puis, pouvoir redynamiser certains aspects de ma profession, de mon activité ou certaines problématiques que j’ai. J’ai donc intégré un groupe qui était déjà ouvert. Je suis la boosteuse de Fontainebleau depuis six mois maintenant.

Sylvie : Je suis Sylvie Bordeaux, boosteuse du Cercle de Melun depuis début mars. Moi, j’ai un parcours de chef de produit dans le marketing maquillage luxe, puisque j’ai été chef de produit chez Lancôme pendant une dizaine d’années. J’ai été à mon compte aussi il y a quelques années. Mais je ne connaissais pas ces réseaux d’entrepreneurs qui n’étaient pas assez développés à l’époque. Je suis revenue un peu dans le salariat, mais l’envie de me mettre à mon compte était toujours présente. Aujourd’hui, je suis donc de nouveau cheffe d’entreprise dans le bien-être, dans les produits à l’aloé vera. J’ai rejoint le Cercle de Melun l’année dernière -il s’est créé en mars 2020 en plein confinement également, puis son lancement officiel s’est fait en septembre. De mon côté, j’ai le rôle de bougueuse depuis mars 2021. Reprendre le cercle pour six mois permet de donner une autre dynamique, loin de la routine, et c’est très enrichissant. Je fais partie d’un autre réseau « mixte » et être dans un réseau 100 % féminin, ça apporte aussi d’autres choses, d’autres ouvertures, d’autres problématiques et d’autres réponses. Avec un réseau exclusivement féminin, la problématique de charge mentale est un sujet que l’on n’aborde pas dans d’autres réseaux. L’une de nos récentes réunions brainstorming était d’ailleurs consacrée aux multiples possibilités pour concilier vie familiale et vie d’entrepreneure. Ça a été un grand moment de partage.

Les femmes à la tête des Cercles sont élues par les membres. Il s’agit d’une élection sans candidature. Le but étant que chacune des membres ait ce rôle pour six mois afin que chacune ait le temps de s’exprimer, mettre en place des choses différentes et de faire vivre le cercle à sa manière.

Arielle : Je pense que nous sommes toutes d’accord pour dire qu’être dans plusieurs réseaux différents avec des chefs à la tête d’entreprises de tailles différentes. Ca se complète et nous apporte une autre vision du développement d’une entreprise, comme grâce au réseau Bouge ta boîte en national. Tandis que le Cercle de bougeuses en local, la parole est plus libérée sur des problématiques qui nous sont propres. Et on sait très bien qu’aujourd’hui, les femmes entrepreneures ont aussi cette difficulté à parler d’argent et à parler de chiffre d’affaires. Et dans les réseaux mixtes, on peut se sentir un peu extraterrestre, se dire on n’a pas sa place, qu’on n’est pas à la hauteur. Alors qu’entre femmes au sein du Cercle, on sait très bien que c’est une problématique qu’on rencontre toutes à un moment donné. Les questions de légitimité et de syndrome de l’imposteur sont souvent là. Et les Cercles permettent de s’encourager à dépasser ça, sans jugement.

Sylvie : Oui au sein des Cercles, nous sommes plus libres de parler. On s’autorise plus facilement à craquer si besoin, et surtout à demander de l’aide pour continuer à avancer et trouver une solution.

Pouvez-vous définir vos Cercles en trois mots ?

Sylvie : Nous avons fait un acronyme sur Melun, justement pour voir ce que représentait notre Cercle. C’était M comme Mixités, parce qu’on est à Melun et c’est vrai que c’est une ville mixte sur plein de choses. E comme Entraide. L comme Lien parce qu’on essaie de tisser des liens forts entre nous. U comme Unité et N comme Notoriété, parce qu’on a envie de rayonner effectivement sur tout le territoire.

Arielle : Du côté de Chelles, je dirais : écoute, bienveillance et business. J’insiste beaucoup sur ce dernier aspect car on a besoin d’être boostée sur ce côté-là. Dans mon activité de coach où j’accompagne les femmes, les problématiques dont on parlait précédemment (syndrome de l’imposteur, charge mentale, équilibre vie professionnelle et vie privée, estime de soi et confiance en soi)… Ce sont des problématiques que je vois tous les jours en coaching. Mais je répète souvent aux membres du Cercle, qu’il ne faut pas qu’on oublie le côté business. On est là pour ça, pour la recommandation de qualité. Travailler notre vision stratégique et business, penser long terme, prévisionnel, etc. Surtout lorsqu’on a la chance d’avoir Elodie Chantelles dans le Cercle qui fait de la stratégie pour les PME.

Sabine : Pour le Cercle de Fontainebleau, c’est bienveillance, recommandation en confiance et l’attention entre nous. Avec un seul objectif business pour valoriser nos activités, car tout se recoupe. Rejoindre un Cercle, c’est apprendre des autres, connaître les autres, savoir les recommander en confiance et donc développer des business fiables qui dureront. Car même si les bougeuses changent, les liens créés ici restent sur le long terme. La confiance se crée avec le temps que l’on prend à se connaître les unes les autres.

Quels types d’actions développez-vous dans vos Cercles sur ces 6 mois à leur tête ?

Sabine : Dernièrement, nous avons fait ce qu’on appelle un « atelier éclairant ». Nous avons fait intervenir quelqu’un du réseau national de Bouge ta boîte pour nous apprendre à valoriser nos histoires grâce au storytelling. En action inter-cercles, j’ai initié la rencontre avec Seine-et-Marne Attractivité pour mieux appréhender la marque de territoire Seine-et-Marne Vivre en Grand et le réseau de partenaires. Puis hors période de confinement, nous organisons des animations de type networking ou afterwork où nous invitons le tissu économique local, la mairie pour se faire connaître.

Arielle : A Chelles, les réunions de travail sont rythmées tous les quinze jours entre nous. Il y a aussi des réunions « métier » avec une présentation de l’activité de l’autre. Ce qui permet vraiment de bien connaître les activités des bougeuses qui font partie du cercle pour savoir bien les recommander. Il y a les ateliers éclairants une fois par trimestre. Pour le prochain atelier, on prévoir une intervenante qui nous parlera de la vente : comment fixer ses prix, savoir se vendre et intéresser ses client.es son activité, comment transformer un prospect en client, etc. Et puis les actions inter-cercles, c’est grâce à Sabine qu’on est là pour se faire connaître en Seine-et-Marne. Enfin, en national, Bouge ta boîte organise des événements pour faire connaître les Cercles locaux, car le réseau Bouge ta boîte, ce sont quand même des cercles à travers toute la France avec 1 700 bougeuses sur la France entière.

Sylvie : Oui et effectivement, avec Bouge ta boîte, il y a la méthode, mais ils sont quand même très à l’écoute. On peut aussi leur faire remonter des choses qu’on aurait envie de mettre en place. Ils peuvent nous appuyer sur la communication. En termes d’ateliers, à Melun, nous avons fait sur comment pitcher son business, à la suite duquel, j’ai programmé un autre atelier afin de s’exercer entre nous sur ce qu’on vient d’apprendre, se conseiller les unes les autres…J’ai prévu aussi de faire venir des intervenants extérieurs parce que même si c’est un réseau féminin, les intervenants hommes ne sont pas du tout exclus. Et ça va d’un ostéopathe pour nous montrer les bonnes postures à avoir en télétravail, à un atelier sur le pilotage d’entreprise et comment faire un prévisionnel, etc. On choisit ensemble au sein du Cercle les thématiques que l’on veut creuser. Finalement, à chaque action de l’un de nos cercles, c’est un pas de plus pour aussi mieux rayonner sur le territoire seine-et-marnais et en général.

Bouge ta boîte met également à disposition un workplace où les bougeuses de la France peuvent proposer des webinaires. La formation peut être constante si on le souhaite.

les cercles bouge ta boite du 77 reunis

Ce jeu collectif au féminin que vous faites vivre au sein de vos Cercles, qu’est-ce que ça vous a apporté et levé comme frein ?

Arielle : Ça m’a permis d’avoir une vision plus pragmatique aujourd’hui. Par exemple, Elodie, qui fait de la stratégie d’entreprise, elle m’accompagne sur la stratégie de développement de mon entreprise depuis fin 2020 date à laquelle elle a rejoint le Cercle. Et grâce à elle, j’ai déjà réalisé en trois mois, mon chiffre d’affaires de l’année 2020. Elle m’a aidé à me structurer. Au quotidien, le Cercle est un vrai soutien. L’un de nos derniers « Boug’up » où on a fait un brainstorming avec Marie Lombard, qui est dans le cercle et psycho-praticienne. Elle nous a présenté son projet de mettre en place des ateliers pour les couples, et ensemble, grâce à cette intelligence collective, on a réfléchi avec elle sur comment le faire ? Comment communiquer d’une façon qu’elle n’aurait pas imaginée seule ? Et puis chaque femme entrepreneure dans le cercle est potentiellement VRP… la commerciale de notre marque. L’idée n’est pas de dire à l’autre comment faire, mais plutôt de partager son propre vécu face à une problématique pour l’inspirer et lui ouvrir l’esprit à d’autres possibilités pour trouver des solutions, se développer durablement, etc.

Sylvie : A Melun, Georgina Ambrosi, couturière et conseillère en images, souhaitait revoir toute sa communication. On a pu être des bêta-testeuses, lui apporter nos idées, donner notre ressenti en se plaçant de façon neutre sur le positionnement qui transparaissait de sa communication. Ce sont ces échanges qui nous font grandir et font avancer nos business.

Sabine : Et côté freins, comme Arielle l’a dit, c’est souvent parler chiffres et donc apprendre à lever ces freins quand on a l’exercice comptable à gérer, ou savoir de quel chiffre on peut parler ou comment en parler, c’est un travail récurrent. La gestion des réseaux aussi qui peuvent nous submerger revient parfois. Il y a plein d’exemples possibles mais « frein » n’est peut-être pas le bon terme. Nous avons toutes des problématiques similaires ou uniques que l’on peut déconstruire ou faire évoluer ensemble en une solution.

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui souhaiteraient se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Sylvie : Que les femmes ont toute leur place et ne pas hésiter à visiter des réseaux professionnels pour se sentir épaulées et qu’elles n’aient pas peur de se lancer.

Arielle : Que les femmes doivent se faire accompagner dès le début de leur projet. Les femmes se lancent avec le cœur, pour une activité qui leur tient à cœur, par passion. Mais elles oublient de réfléchir au côté pragmatique, avoir un business plan, comment se faire connaître, comment se rémunérer (car la majorité des femmes ne se payent pas), etc. C’est revenu lorsque Bouge ta boîte a été reçu le 8 mars dernier par le Ministre des PME. Du coup, c’est se faire accompagner aussi bien sur le côté juridique, comptable, administratif, de création, et ensuite et surtout aussi entrer dans des réseaux pour ne pas être isolées dans son coin, avec ses difficultés. Si on a bien ces deux visions des choses, on a toutes nos chances de réussir.

Sylvie : Avec les expériences réunies au sein des Cercles, on peut capitaliser sur ce vivier de vécu et trouver la bonne information pour faire des choix plus facilement. Car après le lancement d’une activité, l’accompagnement peut ne pas suivre alors que toute la phase de développement, de croissance évolutive qu’il faut prendre en compte. Les Cercles sont les lieux idéaux pour travailler à pérenniser son entreprise.

Sabine : Oui, encore une fois, c’est au détour d’un échange, d’une conversation que l’on peut avancer. Parfois, c’est aussi simple que parler.

Quelles sont vos dernières fiertés business au sein des Cercles ?

Sabine : S’il fallait juste donner des chiffres, on a par exemple un chiffre d’affaires en recommandations qui est trois fois supérieur à celui de l’année dernière. Donc, je pense que la réussite, c’est de se dire on ne peut pas faire des recommandations tout de suite, il faut patienter, mais une fois lancé, ça fonctionne bien.
Arielle : Nous à Chelles, ça a commencé très fort dès la première année, dès le lancement en 2020 avec presque 50 000 euros de chiffre d’affaires, et ça ne fait que commencer.

Sabine : Ces résultats sont vraiment à noter car cela fonctionne alors même que la vie des Cercles implique que des bougeuses partent et d’autres arrivent, etc. La relation ne se termine pas même si on ne fait plus partie d’un cercle, les liens sont durables et les activités business perdurent.

Sylvie : Du côté de Melun, nous n’avons pas trop d’éléments de comparaison parce qu’on a juste une année d’existence. Mais en 2021, en 3-4 mois, on a déjà réalisé ce qu’on avait fait l’année dernière, donc c’est en progression.

Les 3 bougeuses rappellent l’objectif des Cercles Bouge ta boîte : c’est lorsque les choses sont faites en commun que le maximum de bougeuses peut en profiter.

Quelle relation entretenez-vous avec la Seine-et-Marne ?

Sylvie : Je suis née à Melun, je vis à Melun, j’y suis bien. La marque… L’identité de la Seine-et-Marne c’est particulièrement intéressant à travailler pour modifier un petit peu l’image que peuvent avoir les gens. La Seine et Marne n’est pas que rurale, au milieu de la nature avec des châteaux et cités médiévales… C’est intéressant aussi de montrer qu’il y a une vraie valeur et qu’il y a des belles choses à faire. Une vraie dynamique entrepreneuriale à faire rayonner.
Arielle : Je suis installé à côté de Chelles à Courtry et je suis en Seine-et-Marne depuis bientôt 20 ans. Jusqu’à présent, je n’ai pas réellement fait appel aux organismes de la Seine-et-Marne pour développer mon activité, mais ce n’est pas par choix. Je pense que c’est simplement par méconnaissance. C’est en intégrant différentes associations, qu’au fur et à mesure, on découvre tout ce qu’il y a comme possibilité d’accompagnement, de développement, d’aide en Seine-et-Marne. J’ai été à l’initiative du Cercle de Chelles car, à l’époque, il n’y avait que celui de Fontainebleau. Le territoire est si vaste que je ne me voyais pas ne pas être au plus près de mon activité.

Sabine : Je viens de Versailles et ça fait 20 ans que j’habite Fontainebleau et que j’ai découvert Fontainebleau parce que j’avais une tante qui habitait Barbizon. C’est la famille, la nature et les week-ends qui m’ont fait découvrir le territoire. La notoriété du château et de la ville a été un plus lors de mon lancement en tant qu’opticienne. Plus globalement, le territoire est si grand que les possibilités d’attirer des familles qui ne veulent plus se loger à Paris ou en banlieue parisienne proche, ça attire. Le potentiel d’attractivité est là.

Que peut représenter cette valeur du territoire « d’ouvrir le champ des possibles » en tant que femme entrepreneure ?

Sylvie : Promouvoir l’entrepreneuriat au féminin, évidemment, comme les agricultrices, mettre en avant les productrices locales, les initiatives locales dans plein de domaines différents. Il n’y a pas de visibilité sur les femmes entrepreneures et elles ne sont pas forcément médiatisées. Ce champ des possibles est donc juste ici.

Arielle : Oui ça permet de les faire découvrir, et surtout, montre aussi que les choses bougent en Seine-et-Marne. Ce n’est pas parce que, justement, on pourrait se dire « c’est grand, c’est rural, que rien ne se passe… » C’est faux. Il y a une grande diversité en Seine-et-Marne et il y a plein d’initiatives qui se créent, il y a plein de gens talentueux. Et puis aujourd’hui, de plus en plus de femmes se lancent dans l’entrepreneuriat. Elles ont envie d’oser, ont envie de créer leur entreprise, d’être leurs propres patronnes, et puis, elles sont créatrices d’emplois aussi ! Il ne faut pas l’oublier.

Sabine : Les rendre plus visibles, c’est aussi dire aux futures entrepreneures : c’est possible, d’autres femmes l’ont fait. Alors pourquoi pas vous ?

Plus d’informations sur www.bougetaboite.com/fr
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Envie de rejoindre l’un de ces cercles ou de créer le vôtre en Seine-et-Marne ? C’est par ici.
Pour rejoindre Bouge ta boîte, vous devez être entrepreneures ou cadres décisionnaires d’entreprises déjà en activité. Ce n’est pas pour les porteurs de projets. Autre particularité : une personne représente un métier par Cercle. Nos 3 boosteuses rappellent aussi qu’il n’y a aucune obligation à prendre sa décision tout de suite lorsque l’on souhaite intégrer un Cercle Bouge ta boîte ou un réseau de façon générale. Tous les réseaux proposent de venir les visiter et de faire une réunion en invité, voir comment se passe la méthode, quelle est l’ambiance, voir si ça va fonctionner pour soi, si ça matche… C’est une façon de voir les femmes qui font le Cercle. Il y a une part d’affinité forcément, surtout lorsque l’intégration d’une nouvelle bougeuse se fait à l’unanimité du Cercle. Enfin, rejoindre un Cercle Bouge ta boîte, c’est un état d’esprit : accepter de donner avant de recevoir. C’est un investissement où il faut s’intéresser à l’autre.

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Le replay de notre webinar d’avril dernier sur les femmes et le leadership est encore disponible.
Silvia Gollini-Daum, directrice et consultante chez NEXUS a su nous amener à voir les avantages pour les hommes et les femmes à repenser le leadership en dehors des stéréotypes.

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