L’industrie du futur tient son nom du plan national lancé en 2015 dont l’enjeu est de moderniser l’outil de production et de participer à la transformation numérique des entreprises industrielles. Le programme, crée pour combler le retard français dans le secteur industriel, doit permettre de replacer les industries dans la concurrence internationale. Pour mettre en œuvre ce programme, l’association Alliance Industrie du Futur (AIF) a été créée sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, alors Ministre de l’Economie.
L’industrie du futur regroupe le secteur des machines et solutions industrielles intelligentes (mécanique, électrique, électronique, numérique, robotique, fabrication additive…) ainsi que l’offre digitale. Les 32 000 entreprises qui la composent, majoritairement des PME ou ETI, génèrent une offre de produits et de services tournées vers l’industrie du futur disponibles pour l’ensemble de l’industrie, allant du secteur de l’agroalimentaire à la filière de transformation et de valorisation des déchets en passant par l’automobile, l’aéronautique, les industries pour la construction ou la santé. L’objectif est d’accompagner la montée en gamme et la compétitivité de l’industrie française.
Cette filière, labellisée par le Conseil national de l’Industrie (CNI), est aujourd’hui une des plus structurées en France grâce notamment à l’action de cette association qui a su fédérer les acteurs de la filière en coordonnant leurs initiatives, projets et travaux autour de la communauté « French Fab ».